Depuis 2003, Pays d’Iroise Communauté assure la gestion de certains espaces naturels littoraux. Cette mission consiste à connaître et comprendre le patrimoine naturel et les usages, agir pour la préservation des milieux naturels et des espèces qui y vivent, informer et sensibiliser les usagers des sites et la population.

Les espaces naturels gérés

Pays d’Iroise communauté gère les espaces naturels littoraux appartenant au Conservatoire du littoral, au Conseil général ainsi que les terrains communaux inclus dans les périmètres de préemption ou dans les sites Natura 2000. Ce travail de gestion se fait en partenariat avec les propriétaires sur une surface totale de 600 hectares.

 

Les missions du service

Connaître et comprendre notre patrimoine naturel

lande sèche

Pour protéger au mieux les milieux naturels, il est indispensable de bien les connaître. Pour ce faire, des inventaires et études sont menés sur les sites. Ce travail a pour but, grâce à la cartographie des habitats naturels et aux recensements des espèces animales et végétales, d’identifier les éléments du patrimoine naturel les plus menacés et rares mais aussi de comprendre comment fonctionnent ces milieux naturels.

Eco compteur

La compréhension des espaces naturels passe aussi par une meilleure connaissance des activités humaines afin de les concilier au mieux aux enjeux de conservation du patrimoine naturel. Ce travail vise à identifier l’impact que peuvent avoir certaines activités humaines grâce à des observations de terrains, à l’interprétation de photos aériennes, ainsi qu’à la rencontre des usagers concernés afin de proposer des solutions de gestion durable

Agir pour la préservation des espaces naturels

Afin de préserver de façon pérenne les milieux naturels, il est parfois nécessaire d’intervenir dans leur aménagement et leur entretien.

Pour les activités humaines, le souci est de trouver un équilibre entre le maintien de l’accès aux sites pour les usagers et la préservation nécessaire des milieux. Cela se traduit par une réorganisation des cheminements et des stationnements et la protection des milieux les plus sensibles.

La pose de clôture, de monofils et de ganivelles constitue la solution technique pour gérer la fréquentation, à laquelle peuvent s’ajouter des interventions de génie écologique afin de favoriser la repousse de la végétation.

Cloture
Renouée Du Japon

Autre facteur menaçant, l’installation d’espèces envahissantes, essentiellement exotiques. Elle donne lieu à des campagnes d’arrachage afin de limiter leur expansion. Les espèces concernées sont l’Herbe de la pampa, la Renouée du Japon, la Griffe de sorcière, le Sénéçon en arbre et la Ravenelle.

fauche

Du fait de perturbation ancienne ou d’une évolution naturelle, certains espaces voient leur richesse naturelle régresser et le choix d’intervenir peut donc être fait. Les principales techniques utilisées sont la fauche ou le broyage de la végétation voir le pâturage par des animaux.

Pour les milieux très enfrichés, des essais de mise à nu du sol par décapage de la végétation sont réalisés sur de petites surfaces afin de déterminer quels seront les types de graines à germer. Des parcelles, aujourd’hui colonisées par la fougère ou le prunellier, peuvent contenir dans leur sol des graines de bruyère et de Callune, qui germeront suite à ce décapage. Lorsque le résultat obtenu correspond aux objectifs fixés, l’intervention peut être étendue à la parcelle entière.

Stand animation

Informer, sensibiliser et évaluer

L’amélioration de la connaissance et gestion des sites s’accompagnent d’actions d’information et de sensibilisation vers deux publics. Les enfants peuvent suivre, dans un cadre scolaire, des séances d’initiation aux milieux naturels par le biais du programme pédagogique financé par Pays d’Iroise Communauté. D’autres animations ont vocation à faire découvrir les milieux naturels et leur biodiversité et sensibiliser les usagers sur les comportements à adopter sur un site naturel.

restauration habitat naturel

Les espaces naturels font l’objet d’un suivi régulier permettant de mesurer l’efficacité de la gestion et éventuellement de la réajuster. Ces suivis prennent la forme de relevés scientifiques (suivis botaniques, comptages d’espèces, …) ou de suivis photographiques.

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