Depuis maintenant plusieurs mois, les agriculteurs se mobilisent pour faire entendre leurs revendications.
Cette contestation massive reflète le mal-être d’une profession qui revendique de retrouver une liberté d’entreprendre, alors même qu’elle doit faire face à la fois à de multiples crises structurelles (changement climatique, réforme de la PAC…) et conjoncturelles (coûts de l’énergie, hausse des cours des matières premières agricoles, fiscalité, baisse ou stagnation de prix de vente…).
L’agriculture occupe une place importante sur le territoire communautaire que ce soit en termes de surface occupée (68 % de la surface intercommunale), d’emplois directs (17 %) mais aussi indirects, de développement économique et touristique du Pays d’Iroise. L’agriculture façonne nos paysages et contribue à l’entretien des espaces et à leur biodiversité.
L’activité agricole est un élément essentiel de notre souveraineté alimentaire qu’il est important de préserver. Cela passe par des niveaux de rémunération adaptée mais aussi un accompagnement dans les transitions économiques, écologiques, etc.
Un besoin de simplification administrative est aussi essentiel pour faciliter la vie de chacun tout comme la nécessité de disposer de règles concurrentielles égales. Il importe aussi de préserver l’attractivité des métiers de l’agriculture et de faciliter l’installation des nouveaux agriculteurs dans toutes les filières (conventionnelles, biologiques, etc.).